Pièce charnière à la lisière de différentes pratiques,
Sculpture pour une image interroge et propose d’associer les problématiques de différents champs disciplinaires en essayant de faire se prolonger leurs limites. En d’autres termes, de questionner : où commence et où finit la peinture, la sculpture, le dessin, l’architecture...? À quel moment l’un commence à déborder sur le territoire de l’autre ?
Dans la vidéo
Passing Polaris, c’est la peinture romantique qui promène son ombre... Du mouvement des vagues du premier plan au ralenti choisi pour retrouver la facture de la peinture à l’huile, du ciel ombragé à la traversée du paysage par une silhouette sombre et esseulée, tout convoque les archétypes des chefs-d’œuvre du romantisme. En exaltant le sentiment de l’homme seul face à la nature, au divin ou encore au sens aigu de son individualité,
Passing Polaris met en images une évocation du sublime, cet étrange mélange de fascination et d’effroi face à ce qui nous dépasse.
Isabelle Ferreira
Avec le soutien de la Maison Marin Beaux-arts à Arcueil et le Département de l'art dans la ville, à Paris.