Renverser les principes de la sculpture et le statut de la peinture. Là où la sculpture est pleine et stable, elle repose ici sur le vide et l’air, littéralement en équilibre sur un élément peint comme si la peinture lui servait de socle.
Cobre (cuivre en portugais), constitué de six éléments modulaires, se transforme à chacune de ses installations et joue sur la tension des formes et la fragilité de son dispositif. « Modelées », « façonnées », sous la seule pression manuelle, sans l’aide d’outils, les boucles de cuivre soulignent le caractère précaire et fragile de la pièce, à la limite de tenir debout.