Parédès signifie phonétiquement «mur» en portugais. Ce titre aux sonorités douces contredit la forme plutôt autoritaire. Exposé à Berlin, ce grand couloir s’ouvre entre deux murs de briques empilées qui traversent et relient les deux salles du lieu d’exposition. Œuvre in situ se développant à grande échelle, entre jeu de construction et architecture,
Parédès se traverse comme une allée imposante dont la perspective linéaire est soulignée par l’usage rythmé de la couleur, des partitions qui se renouvèlent toutes les 17 colonnes, et les tasseaux de bois qui relient certaines colonnes entre elles. S’éloignant du pixel de
Partition, l’œuvre propose une linéarité étendue sur trente mètres.
Isabelle Ferreira
Avec le soutien de la société Bouyer-Leroux et de l'Institut Français.